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  Jeudi 27 juillet 05.30 H  
 

Au lever du jour je lève l'ancre. Le problème majeur est le manque de vent chronique le long de la côte ouest. Je trace dans le sud.
En fin de matinée le vent se lève et me pousse dans le sud. Je descends l'archipel des Radama : Nosy-Berafia, Nosy-Antanimora  puis Nosy-Valiha.

 
 

 
 

Nosy-Antanimora est son interminable lagune de sable blanc. Malheureusement je ne peux pas m'arrêter partout...

 

Pour la nuit je mouille à Nosy-Shaba.
Nosy-Shaba paraît déserte mais un immense village de vacances haut de gamme occupe la côte nord-ouest . 27 cases construites en arrière d'une magnifique plage bordée de palmiers et cocotiers. Piste d'atterrissage, piscine, eau turquoise, SPA...
Charles, le gérant m'offre le café et me raconte l'histoire de l'île achetée par un français.

 

Une piste permet de faire le tour de l'île à pied, 4/5 km. Petites falaises et plages de sable blanc s'enchaînent, l'eau est transparente, chaude... une ballade magnifique à faire le matin.

 
  Vendredi 28 13.00 H    
 

La brise de mer rentre, je lève l'ancre pour Nosy-Lava distante de 20 km.

" Roxane " au mouillage
 dans la baie de Salaka.

Joseph et sa famille ont installé un camp en arrière de la plage. Ils restent plusieurs semaines pendant la bonne saison. Ils pêchent et fument le poisson.
Leur camps est rustique, quelques bâches, des gamelles, un minimum d'effets personnels et deux pirogues.


Joseph me fait visiter le bagne de Salaka : la porte d'entrée.


Le cachot et sa porte d'entrée encore en place.


L'intérieur du cachot : à gauche les portes
des cellules, à droite la porte d'entrée.


Les barreaux aux fenêtres sont toujours en place.


Les latrines vu du mur d'enceinte.

 

La prison de haute sécurité existe depuis la colonisation. Les conditions de vie ont être épouvantables. En 1947, après la rébellion, elle abrita de nombreux prisonniers politiques. Puis en 1972, suite à une révolte étudiante, de nombreux universitaires et artistes se sont retrouvés enfermés ici.
La prison est fermée depuis seulement 15 ans.

 
  Dimanche 30 juillet  
 

Je reste bloqué au mouillage pendant deux jours pour cause de mauvais temps. Une série de grains déboule de l'est, grosse pluie et bon coup de vent. Heureusement la baie est bien abritée. Au lever du jour les conditions sont meilleures et je trace plus loin. Après une belle journée sous voile, à donf, j'arrive dans la baie de Moramba en fin d'après midi.

La baie est à la sortie d'une grande rivière, les bancs de sable sont nombreux et imprévisibles. Je ne m'aventure pas plus.

 

Un magnifique champignon de corail.

Autour de la baie ont poussé de nombreux baobabs.

 
  Lundi 31 juillet 07.00 H    
  Le climat a un peu changé. L'alizé rentre plus fort, j'en profite pour faire de la route dans le sud.    
 

Et je vais faire une grosse erreur en allant dans la baie de Mahajamba. C'est un estuaire où se rejoignent 3 grandes rivières, large de 15 kilomètres. Dès que je sors du lit de la rivière, qui est profond, je tombe sur des bancs de sable avec très peu d'eau. Impossible d'approcher la berge à moins de 3 kilomètres. Au coucher du soleil je mouille par 3 mètres de fond, au milieu de nul part. Je mange et vais me coucher de mauvaise humeur. A 1 heure du matin la marée commence à descendre, je lève l'ancre et sors de cette maudite rivière de nuit. Au lever du soleil je longe la côte direction Mahajanga.

 

En début d'après midi, je passe devant le port de Mahajanga. Le quartier a très mauvaise réputation, l'insécurité règne, surtout dans le port. Beaucoup de voiliers me l'ont déconseillé et ceux qui ont fait escale m'ont dit qu'ils n'y retourneraient pas Je me sens plus fort à lutter contre le vent et les vagues qu'avec mes petits poings. Après réflexion, je n'ai pas réellement besoin de ravitaillement, j'ai de l'eau, du gasoil et à manger pour encore au moins deux mois.
Ma décision est prise : je trace sur l'Afrique du Sud direct, 2000 km. Je passe néanmoins suffisamment près pour capter le signal wifi, envoyer des news et une prendre une dernière météo.

J'attaque la traversée du Canal de Mozambique et c'est pas une petite affaire ! Je suis en avance sur la bonne saison, encore pas mal de vents et courants contraires.
J'ai pas le cul sorti des ronces. Mais j'ai pas le choix.

 
  Prochaines news pas avant 2 ou 3 semaines.

A suivre...

   
       
       
       
       
       

 

 

 

 

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